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I Wish I Knew

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.75/5

vos avis

4 critiques: 2.94/5

visiteurnote
Illitch Dillinger 3.25
Pikul 3.25
chronofixer 3
Bastian Meiresonne 2.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ma persévérance à regarder les films de JIA Zhang Ke ne m'a pas encore apporté de réelle satisfaction mais il faut reconnaître que je trouve ses films plus supportable qu'avant depuis Still Life, ceci étant en partie dû à des cadres plus travaillés, une image plus esthétique (merci YU Lik Wai). Mais ceci ne change pas grand chose au fait que le contenu pêche toujours par son côté délayé. On a l'impression d'une oeuvre qui n'aurait pas subi de "tri" au montage. Ces qualités et défauts sont encore valables pour ce dernier docu. Les témoignages sont loin d'être tous intéressants même si pas désagréables à suivre, je pense qu'il aurait été possible de faire un docu plus percutant, mais peut être est ce le fait que ce soit une commande officielle qui a quelque peu limité le contenu des témoignages. En résumé I WISH I KNEW correspond bien à son auteur, tout comme 24 City il se laisse regarder sans problème mais le réalisateur n'est pour moi toujours pas à la hauteur de sa réputation. ps: bonne bande son de Lim Giong, ambient/electro

02 septembre 2010
par chronofixer


Exposition universelle

Il y a une sorte d'ironie de voir les chinois commander un documentaire à l'un des réalisateurs parmi les plus controversés à une époque, "traqué" pour réaliser des films "pas adaptés au système" et à qui l'on demande donc aujourd'hui de réaliser un documentaire à l'occasion de l'Exposition Universelle de Shanghai. Une nouvelle preuve du chemin parcouru par Jia Zhang-ke et qui peut désormais tourner tout ce qu'il veut sans plus avoir à craindre la censure…
 
Et c'est bien là aussi le problème de son cinéma depuis "The world"…"privé" de son impact, le cinéma de Jia ne s'en est jamais véritablement remis, même s'il a certes du mérite à vouloir témoigner de plus en plus de sa société au fur et à mesure de ses films-documentaires plus ou moins réussis.
 
Suite à son précédent "24 City", Jia récidive avec un même procédé en mêlant des vrais témoignages colportés par des vrais ET des "faux" témoins, c'est-à-dire pris sur le vif ou re-pris par d'autre personnes, qui récitent ce que d'autres témoins ont dit par ailleurs. Cette fois, il décide donc de raconter "Shanghai, la belle", c'est-à-dire de raconter la ville de Shanghai de ces 100 dernières années à travers les souvenirs et les témoignages de petits gens ou personnages plus célèbres avec un focus sur des métiers artistiques et plus spécifiquement cinématographiques. Un procédé, qui rappelle un tout petit peu celui de "L'Histoire du Japon raconté par une hôtesse de bar" d'Imamura, le parfum de scandale en moins avec un personnage, qui se réapproprie finalement l'Histoire en se rappelant l'Histoire à travers son propre vécu et non pas les faits historiques généralement colportés dans les livres…Une manière intéressante au sein d'une nation, qui mise justement tout sur une vision imposée…
 
Evidemment, ce genre de procédé atteint rapidement ses limites, tout d'abord en couvrant une période historique aussi large…survoler tant d'années en un peu plus de deux heures est mission impossible – surtout avec tout ce qui a pu se passer dans cette ville…dont on ne saura finalement pas grand-chose. Ensuite, c'est la qualité des témoignages, qui varie forcément en fonction des interlocuteurs interrogés. Et force est de constater que beaucoup des intervenants "plus anciens" ont la fâcheuse habitude de dévier de leur sujet principal en se rappelant des petites anecdotes totalement inintéressantes, comme de savoir quelle robe portait telle belle-sœur à tel mariage…C'est évidemment avec émotion que l'on retrouve quelques fortes personnalités, qui en ont des choses à raconter sur ce qui sera sans aucun doute les dernières années de leur vie…mais – une fois de plus – tout n'est pas bon à garder au sein d'un documentaire avec un focus précis.
 
Enfin, projet artistique oblige, Jia a également voulu rajouter une touche plus "auteurisante" en faisant défiler sa "muse" Zhao Tao en robe mouillée rendue transparente dans un Shanghai en pleine construction. De son propre aveu (en interview), il a voulu lui faire incarner le fantôme d'un ancien amour perdu (pour une personne, pour un certain type de cinéma…)…mais franchement, ces "intrusions" sont plus énervantes qu'autre chose au sein de la collection d'interviews.
 
Une idée intéressante mise en parallèle avec l'Exposition Universelle en elle-même, mais au résultat trop hermétique pour vraiment convaincre – et surtout au cinéma !!


02 juin 2010
par Bastian Meiresonne


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